Biologie Pokémon : les Déserts
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Bonjour et bienvenue dans une nouvelle édition de Pokébiologie ! Mon nom est Bandkrook, et je serai le présentateur de cette édition. Des pâtures vertes du Parc Safari de Kanto aux pics gelés du Mont Lanakila d'Alola, le monde des Pokémon est parsemé d'une pléthore de climats, végétations et terrains. Mais il y a un biome qui est presque toujours négligé : le désert. À première vue, les déserts ne contiennent rien sur des kilomètres et des kilomètres à part du sable et quelques cactus. Pourtant, ces environnements cachent en réalité un écosystème très riche, rempli d'espèces qui ont évolué de manière simple mais efficace afin de survivre dans les conditions extrêmes qu'elles subissent quotidiennement. Ces créatures se cachent à chaque coin du désert, se battant continuellement pour leur survie. Nous allons chercher à travers le monde des Pokémon pour trouver et étudier ces formes de vie incroyables et leurs rôles dans l'écosystème.
La Flore
Cacturne
Bien que Cacturne puisse ressembler au cactus standard, la vérité derrière ce membre de la famille des Cactaceae est bien plus sombre. La journée, Cacturne reste totalement immobile, se baignant dans les rayons du lourd soleil des zones arides dans lesquelles il habite, accumulant de l'énergie par photosynthèse et conservant ses réserves d'eau internes. Les Randonneurs, Ouvriers et Dresseurs passent devant lui, jetant à peine un regard à l'étrange cactus. Mais ils ne savent pas que Cacturne regarde chacun de leurs pas. La nuit venue, Cacturne commence à bouger ; pas à pas, il traque les déplacements des voyageurs et des Pokémon comme Mascaïman et Escroco qui traversent le désert. Cacturne n'a aucun remord à poursuivre ces pauvres âmes jusqu'à l'aube et ne s'arrêtera pas avant que sa proie ne soit épuisée. Dès que sa cible est fatiguée de courir et peut à peine marcher, Cacturne assène le coup final avec ses épines extrêmement pointues et crochues et la dévore.
Mais comment se fait-il qu'il ne se fatigue pas ? Cacturne semble avoir une énergie quasiment infinie car il ne cesse pas de produire du glucose dans le noir. Son corps a évolué pour substituer le carbone, dont il aurait besoin pour créer du glucose, par de la silice trouvée de le sable, c'est pourquoi sa "sève" est du sable. Le carbone et la silice sont chimiquement très proches car les atomes de silice peuvent chacun former des liaisons avec jusqu'à quatre autres atomes simultanément. Ce nouveau procédé de production de glucose ne nécessite pas de lumière mais ne fonctionne par ailleurs pas en sa présence, c'est-à-dire que Cacturne a besoin de la photosynthèse durant la journée. Cela ne veut tout de même pas dire que Cacturne est une forme de vie en plastique ; Cacturne est toujours une forme de vie carbonée. Il a juste trouvé un substitut au carbone pour synthétiser du glucose, afin de ne pas s'épuiser la nuit lorsqu'il chasse ses proies. Presque tous les autres types Plantes ont un système de transport en composé d'un xylème, une structure en forme de base qui conduit les minéraux et l'eau du sol jusqu'aux parties du corps des Pokémon. Son homologue, le phloème a la fonction inverse : il transporte les glucides synthétisés par le processus de photosynthèse aux autres parties du corps des Pokémon pour les approvisionner en énergie.
Une autre raison pour laquelle Caturne pourrait être, eh bien, nocturne, réside dans la structure commune aux types Plantes, appelée le stomate. Les stomates sont de petits pores répartis sur tout le corps des Pokémon, et leur fonction principale est de permettre à l'air utilisé par la photosynthèse et à l'oxygène utilisé lors de la respiration de pénétrer leurs corps et de laisser l'oxygène produit lors de la photosynthèse se diffuser en dehors des corps des Pokémon, dans l'atmosphère. Non seulement ces gaz se diffusent à l'extérieur, mais l'eau dans le corps du Pokémon en fait de même, s'échappant sous forme de vapeur. Ce processus est connu en tant qu'évapotranspiration. La plupart des Pokémon vivant dans des climats humides comme Rafflesia, Noadkoko d'Alola et Tropius ouvrent leurs stomates durant la journée parce qu'ils vivent dans des conditions qui conduisent à l'ouverture des stomates : une forte intensité lumineuse et une forte humidité. Par conséquent, ils perdent beaucoup de vapeur d'eau au cours de la journée. Mais le corps de Cacturne marche différemment : ses stomates s'ouvrent seulement la nuit, quand l'eau s'évapore bien plus lentement grâce aux faibles températures.
Maracachi
Maracachi est aussi un Pokémon cactus mais est le parfait contraire de Cacturne. Tandis que Cacturne reste complètement immobile durant la journée et ne bouge que la nuit (faisant de lui un Pokémon nocturne), Maracachi a des habitudes diurnes. Les Maracachi se dispersent souvent dans tout le désert, toujours à la recherche de l'endroit le plus éclairé par le soleil afin d'accumuler le plus d'énergie possible. Vous pourriez vous demander pourquoi ce Pokémon a besoin de tant d'énergie, la raison est plutôt simple : le principal moyen de défense de Maracachi contre les prédateurs est de remuer sans arrêt ses bras, produisant un son de serpent à sonnette. Ce son est vraiment fort et fait déguerpir de peur ses principaux prédateurs : les Pokémon de type Vol.
Bien que Maracachi ait besoin de beaucoup d'énergie pour se défendre, il arrive tout de même à en conserver pour faire pousser des fleurs au bout de sa tête. Ces fleurs sont formées au sommet de ses excroissances en forme d'oreille, émergeant de l'aréole, une sorte de branche extrêmement réduite. C'est la même structure qui forme les fleurs de Cacnea et les épines de Cacturne. Ces fleurs ont la même fonction que pour n'importe quelle espèce de fleur : attirer les pollinisateurs. Mais… si Maracachi effraie tout ce qui l'approche, comment peut-il être pollinisé ? La réponse réside dans un curieux Pokémon appelé Bombydou. Bien que ce Pokémon abeille-mouche soit principalement aperçu dans les champs de fleurs luxuriants de la région d'Alola, certaines espèces se sont adaptées aux zones désertiques, où elles n'ont pas de concurrence, puisqu'il y a tellement peu de types Insecte dans ce type d'environnement. Ces Bombydou adaptés ont une fourrure plus épaisse pour repousser le sable des tempêtes de sables constantes, une trompe plus longue pour atteindre les fleurs de Maracachi sans avoir à approcher ses bras agités dans tous les sens, une structure similaire à une membrane pour protéger leurs yeux du sable, et des ailes plus fortes et plus grosses afin de voler malgré les tempêtes de sable sans trop d'effort et soudainement accélérer et décélérer. Ces races de Bombydou ont aussi des structures auditives sous-développées, étant insensibles aux sons agaçants de Maracachi. Bombydou est si petit que la plupart du temps, Maracachi ne remarque même pas sa présence, mais quand Maracachi s'en rend compte, il se calme gentiment et laisse Bombydou s'acculer à sa tâche, puisque la pollinisation est bénéfique aux deux.
Lilia
Il y a environ 100 millions d'années, Lilia vivait dans la zone désormais désertique de la Route 111, désert de la région d'Hoenn. Je dis "désormais désertique" car cette zone fût autrefois recouverte de prairies qui subissaient beaucoup des précipitations. Des changements abruptes dans le climat de la région, probablement causés par le combat constant entre Kyogre et Groudon, causèrent cette transformation et modifièrent le paysage à tout jamais. Bien que Lilia ressemble à une plante et a le type Plante, il n'est à vrai dire absolument pas une plante. C'est un crinoïde, une sorte d'échinodermes, plus spécifiquement un lis maritime. Le fossile de Lilia est le Fossile Racine, et pourtant, Lilia n'a aucune racine ou structure semblable à des racines, ce qui peut causer encore plus de confusion lorsqu'on tente de le catégoriser. Malgré ses très grosses différences morphologiques, Stari est son parent le plus proche, avec Vorastérie qui n'est pas trop loin derrière. Cela pourrait expliquer pourquoi Lilia peut régénérer certaines parties de son corps, généralement ses "tentacules", qui sont en réalité ses bras.
Parlons un peu plus de la morphologie de Lilia. Son corps est principalement formé de la calice contenant la gueule de Lilia, son système digestif, ses organes reproducteurs et la majorité de son système nerveux. Les bras de Lilia restent dans l'eau et chacun d'eux est couvert de poils extrêmement fins, qui attrapent les particules de nourriture et les envoient à l'intérieur du corps de Lilia via un processus appelé pinocytose. Ces petites particules dans l'eau sont entourées par la membrane cellulaire des poils, résultant en une petite vésicule remplie de délicieux fragments de nourriture, qui est ensuite tirée dans la cellule. Puisque Lilia était toujours fixé à des roches, il n'avait ni à gaspiller de ressources en cherchant de la nourriture et ni à renfermer ou gaspiller de l'énergie dans des systèmes musculaires complexes, c'est-à-dire qu'il n'avait pas besoin d'ingérer trop de nourriture, puisque tous ses efforts sont concentrés à s'assurer qu'il puisse se reproduire.
Cependant, les prédateurs comme les ancêtres de Wattapik, Prédastérie et Relicanth rattrapèrent vite Lilia et commencèrent à le voir comme une cible facile, c'est pourquoi sa population commença à décroître et il devait penser à quelque chose de nouveau. Ce qui résulta en l'évolution en Vacilys. En évoluant, Vacilys développe un système que nous appellerons hydrovasculaire : sous chacun de ses pieds, il y a une ventouse qui lui permet de s'accrocher aux rochers et d'attendre que la nourriture atteigne ses bras ou de chasser la nourriture par lui-même ou d'échapper à ses prédateurs.
Les Habitants des Sables
Kraknoix
Juste sous la surface sablonneuse du désert vit un prédateur redoutable. Ses mâchoires peuvent démolir d'énormes rochers en quelques secondes et il est de nature extrêmement féroce et imprévisible. Non seulement il est puissant, mais aussi très malin : en creusant des nids en forme de cuvette (ou de cône) sous le sable, il attend que ses proies trébuchent dedans et s'emprisonnent. Qui aurait pu penser qu'un tel petit Pokémon comme Kraknoix, mesurant à peine 70 cm de hauteur, puisse être aussi vicieux ? Kraknoix crée ces pièges de sable, où il attend patiemment que sa proie tombe dans sa gueule béante. Lorsque cela arrive, c'est game over : Kraknoix a assez de force pour démembrer toute proie qui peut entrer dans sa gueule. Même celles qui n'y rentrent pas ont quand même très mal, soit perdant un membre soit se blessant sérieusement. Si la proie tombe dans le trou et parvient d'une quelconque façon à ne pas tomber directement entre les mâchoires béantes de Kraknoix, elle tentera de grimper en dehors du trou, pour ne pas l'aider. Plus il est difficile pour la proie de s'extirper du trou, plus le sable s'écrase en bas et lorsqu'il lance du sable lâche du fond du trou, Kraknoix dégrade aussi les côtés du trou, provoquant son effondrement et ramenant la proie vers le fond, où elle trépassera, au plaisir de Kraknoix.
Au cours des rares occasions où Kraknoix quitte son nid pour trouver un emplacement où il trouvera plus de proies, il doit rester très attentif et se déplacer aussi vite que possible. Ses mâchoires sont si lourdes, que s'il est piégé et se retourne, il ne sera pas capable de se redresser par lui-même et sera très vulnérable aux Mascaïman et Escroco qui n'hésiteront pas à l'attaquer.
Hippodocus
Comment pourrions-nous parler des déserts sans mentionner l'un des Pokémon Sable les plus iconiques ? Hippodocus peut avoir l'air moins intimidant que Kraknoix mais tant que vous respecterez son territoire, contenant dix femelles Hippodocus pour chaque mâle, il ne vous attaquera pas. Si, malgré tout, vous tentez de vous approcher d'un Hippodocus sauvage, préparez-vous à fuir, puisqu'ils peuvent atteindre la vitesse de 50 km/h. Bien qu'ils soient aussi agressifs, les Hippodocus sont herbivores. Cela ne veut cependant pas dire qu'il ne vous fera pas de mal ! Les Hippodocus passent la plupart de leurs journées enterrés dans le sable, le quittant seulement pour manger. Les espèces vivant à Sinnoh et Unys ne quittent jamais leurs lits de sable. La raison pour laquelle cela arrive est inconnue, mais les chercheurs travaillent dessus. Cela pourrait être lié à leur nature plus agressive, puisque les Hippodocus ne défendent pas leur territoire en dehors de leurs lits de sable et si vous les approchez alors qu'ils sont enterrés, ils ouvriront leurs gueules béantes afin de vous effrayer. Tout de même, nul n'a eu le courage de s'approcher suffisamment pour voir s'ils quitteront leurs lits de sable.
J'aimerais m'intéresser désormais à l'environnement d'Hippodocus plutôt qu'à ses habitudes. Hippodocus ne fait pas grand-chose seul, mais il y a un mutualisme entre Crabicoque et lui. Ensemble, ils s'aident chacun l'autre. Puisque le corps d'Hippodocus possède plusieurs ports desquels se dégage du sable à un rythme très élevé, ils sont destinés à être obstrués par des rochers, coupant l'écoulement du sable et déchaînant Hippodocus. C'est à ce moment que Crabicoque entre en jeu : il s'agrippe vite à Hippodocus et retire le rocher coincé dans son port, la plupart du temps remplaçant même son ancien rocher pour ce nouveau. En retour, Hippodocus peut aider Crabicoque en libérant de l'espace dans ses ports pour qu'il reste à l'intérieur si le rocher qui était bloqué n'était pas assez bien pour remplacer l'ancien et s'il ne peut pas en trouver un décent parmi ceux autour. Alors que Crabicoque reste dans les ports d'Hippodocus, il n'est pas seulement protégé de ses ennemis naturels, les Nodulithe et les Charbi, mais Hippodocus l'aide aussi à se déplacer plus vite et plus en sécurité à travers le désert.
Crocorible
Si vous marchez dans le désert durant la journée et que vous finissez par remarquer une protubérance rouge avec deux petites pointes noires sortant du sable, soyez méfiant : les Crocorible sauvages vous surveillent. Crocorible est l'un des meilleurs prédateurs du désert, concurrençant Carmache et Kraknoix. Son corps a évolué afin qu'il puisse voir sa proie au milieu de la nuit, même si une tempête de sable fait rage. Bien entendu, il peut aussi vous voir en plein jour. Les yeux de Crocorible sont entourés par une membrane appelée membrane nictitante, aussi appelée troisième paupière. Cette sorte de structure oculaire est une troisième paupière transparente et est complètement présente chez des Pokémon comme Aligatueur, Léopardus, Polagriffe, Guériagile et Sharpedo. La fonction principale de cette membre est de retirer le sable et autres débris des yeux du Pokémon tout en lui permettant de voir à travers afin qu'il ne perde pas de vue sa proie ou son prédateur, et fait amusant : contrairement aux paupières normales, la troisième paupière bouge horizontalement autour le globe oculaire. Cependant, des Pokémon comme Quartermac, Gouroutan et Simiabraz ont des vestiges de troisième paupière et nous, les humains, n'avons aussi qu'une trace de la structure. La raison pour laquelle les primates n'ont pas une troisième paupière pleinement opérationnelle est inconnue. Peut-être que nous n'en avions pas besoin et qu'elle se mettait en travers de notre chemin ? Peut-être que c'est parce que les primates interagissent avec le monde via leurs mains, en opposition à ceux interagissant avec leurs museaux et leurs dents, la protection n'était donc pas nécessaire ? Peut-être qu'un virus qui infecta la membrane nictitante balaya, il y a longtemps, certains des premiers précurseurs de la lignée des primates ? On ne saurait peut-être jamais.
Mais ne nous laissons pas submerger par toutes ces informations. En plus de sa vision fantastique, Crocorible a aussi une mâchoire incroyablement puissante, capable de déchirer sa proie en deux avec aisance. C'est particulièrement utile contre des gros Pokémon, comme Hippodocus. Leurs museaux contiennent des cellules sensorielles qui peuvent détecter les vibrations dans le sable. En balançant leurs têtes, les Pokémon approchent très lentement leurs proies (principalement des Hippopotas perdus et des Kraknoix distraits) et les saisissent avec leur mâchoire. Encore une fois, la mâchoire de Crocorible a une prise extrêmement forte et il ne laissera pas proie s'en aller, quel qu'en soit le prix. Il secouera sa tête violemment jusqu'à ce que sa proie soit déchirée en deux. Comme dit précédemment, les Crocorible chassent enterrés sous le sable et ils nagent à travers le désert comme si c'était de l'eau et la forme de leurs museaux est un élément clef qui aide leurs mouvements dans le sable à être aussi rapide. En étant très allongés, ils coupent le sable très facilement, permettant des mouvements et changements de direction plus rapides.
Cependant, bien qu'il soit très bon au combat et pour se défendre, Crocorible est toujours une victime de l'activité humaine. Il est actuellement une espèce en danger critique, souffrant de la chasse excessive pour sa peau et la forme unique de son museau, considéré comme un trophée parmi les riches. Des efforts de protection sont faits dans les régions d'Unys et d'Alola, où la population de Crocorible est la plus élevée.
Autres Habitants
Vaututrice
Restez avec moi parce que cette description va être plutôt repoussante. Puisque Vaututrice sait qu'il n'est pas physiquement puissant, il ne peut pas vraiment chasser de proies à moins qu'elles soient malades ou blessées, puisque toute cible modérément forte pourrait facilement lui tenir tête. C'est pourquoi Vaututrice est classifié comme un charognard, ce qui veut dire qu'il mange des carcasses, tels des restes d'une chasse de Crocorible. Non seulement la méthode de chasse de Vaututrice est différente, mais sa façon de nourrir Vostourno est, ben, unique. Vaututrice mange une partie de la carcasse avant de voler jusqu'à son nid, où Vostourno attend, il régurgite ensuite les restes dans la gueule de Vostourno. Oui, c'est répugnant, surtout en considérant que la nourriture est pourrie. Mais aussi dégoûtant que ça ne parait, Vaututrice a un rôle clef dans l'écosystème du désert et dans notre santé.
Les carcasses des Pokémon morts sont connues pour contenir une myriade de maladies, mais Vaututrice s'en moque, parce que son estomac est extrêmement acide avec un pH de 1, ce qui signifie que toutes ces bactéries sales et dangereuses meurent simplement dans son estomac, les supprimant de l'environnement et les empêchant de se propager à d'autres Pokémon ou à nous. Cela explique pourquoi la méthode de nutrition de Vostourno est différente, puisque les autres estomacs n'ont pas un pH assez faible pour tuer les bactéries des et que les nourrir avec de la nourriture pourrie toute droite sortie d'une carcasse leur nuirait ; c'est aussi pourquoi Vaututrice se débarrasse tout d'abord des bactéries avant de nourrir Vostourno.
Iguolta
Igulota ressemble énormément au Pokémon reptile moyen. Il a une peau endurcie pour empêcher des pertes d'eau excessives, des griffes pour saisir ses proies et les surfaces rocheuses, une queue pour le contrepoids et pour battre le sable s'il doit fuir un prédateur ainsi qu'un un corps svelte permettant des mouvements plus rapides et se faufiler dans des fissures plus fines. Iguolta a même une collerette qui pourrait être exclusive à son espèce mais n'est pas si excentrique. Ce qui démarque Iguolta est sa capacité à générer une quantité énorme de puissance avec sa collerette. Oui, c'est un type Électrik, il produit donc naturellement de l'électricité, mais sa description Pokédex énonce qu'un seul Iguolta peut illuminer toute une ville, ce qui semble juste absurde pour un si petit Pokémon. Et bien, il semble qu'Iguolta n'est pas seul. Des chercheurs ont découvert qu'Iguolta a une relation symbolique avec une espèce particulière de bactérie photosynthétique capable de lui fournir suffisamment de glucose pour générer toute cette électricité.
Les bactéries vivent dans la collerette d'Iguolta, où elles peuvent obtenir autant d'énergie solaire que possible pour la photosynthèse et la production de glucose. La relation symbolique d'Iguolta est un mutualisme et elle se produit de la manière suivante : une fois qu'il y a une bonne quantité de lumière solaire naturelle dans le désert, Iguolta ouvre sa collerette et les bactéries commencent leur photosynthèse, produisant de l'oxygène pour les cellules de la collerette. Iguolta métabolise ensuite l'oxygène, produisant du dioxyde de carbone (quand la bactérie se consume). Toute cette énergie aide Iguolta à courir plus vite pour soit chasser ses proies comme Bombydou et Kraknoix ou échapper à des prédateurs comme Guériagile et Crocorible et le laisse employer des attaques très puissantes, particulièrement s'il a le talent Force Soleil.
En parlant des talents d'Iguolta, il y a eu un large nombre de cas rapportés pour lesquels le nombre d'Iguolta sauvage avec le talent Peau Sèche est en baisse, vraisemblablement à cause de leur peau sensible, qui leur fait potentiellement mal s'ils restent trop longtemps au soleil. Si Iguolta ne reste pas suffisamment sous le soleil pour générer plus d'énergie par les bactéries de sa collerette, il n'aura pas assez d'énergie pour chasser sa nourriture ou échapper à ses prédateurs, ce qui pourra conduire à ce qu'il meurt de faim puis soit mangé par Vaututrice ou par les prédateurs comme Crocorible. Le cas que nous avons ici est un exemple clair de sélection naturelle, un processus par lequel les espèces s'adaptent à leur environnement. Les individus d'une population ont tous des caractères variables, le caractère dans cet exemple étant le talent qu'un Iguolta peut avoir. Si un Iguolta est né avec le talent Peau Sèche, au fur du temps, sa population diminuera à cause de la sélection naturelle, tandis qu'un Iguolta né avec les talents Force Soleil ou Voile Sable ont un caractère adapté (un trait leur donnait un avantage) ; et ont plus de chances de survivre et se reproduire. Au cours du temps, ces talents favorables devinrent plus communs, éliminant les défavorables. À cause de cela, la Fondation Æther, dans un effort de préservation des Iguolta sauvages avec le talent Peau Sèche, transféra des groupes d'entre eux vers de nouvelles zones, comme la Jungle Sombrefeuille dans la région d'Alola et la Route 119 de la région d'Hoenn, où le climat est très humide. Ces Iguolta s'adaptent lentement à leurs nouveaux habitats et commencent à compter moins sur leurs collerettes et plus sur leurs talent de prédateur. Avoir leur peau toujours humide les rend très glissants et difficiles à attraper pour les prédateurs tout en faisant par ailleurs que leurs corps conduisent beaucoup mieux l'électricité pour chasser leurs proies. Non seulement ceci, mais ils gagnent aussi un peu de soin de la pluie.
Les Mythes
Pyrax
Pyrax est plutôt le Pokémon rare. Au moment de cet article, les Pyrax sauvages n'existent que dans trois régions : Unys, Alola et Galar. À Unys, on n'en trouve que dans la dernière salle du Château Enfoui isolé, situé au centre du Désert Délassant, désert le plus dangereux du monde des Pokémon. Il y a des trous de Kraknoix partout, d'impitoyables Pokémon tels que Crocorible et Vaututrice vous surveillent sans arrêt et même les Cryptéro peuvent faire vraiment peur, puisqu'ils défendent le Château Enfoui — leur habitat durant l'Antiquité. À Alola, Pyrax se trouve dans une grotte cachée dans les tréfonds de la Jungle Sombrefeuille et il apparaît seulement si vous tentez de capturer sa progéniture, Pyronille. Et vous pouvez imaginer, que ça ne l'amuse pas. Les écailles de Pyrax brûlent chaudement, marquant d'une brûlure quiconque ose s'en approcher. Certains dresseurs ont rapporté que la douleur infligée par la brûlure d'une écaille de Pyrax est tellement insoutenable qu'ils voient immédiatement flou et s'évanouissent ensuite ! Le dernier endroit où l'on peut trouver cette mite brûlante est dans la région de Galar, errant dans la Mer Isol'Îlots, une zone ouverte. Même si cette zone est ouverte et a un accès facile, les dresseurs doivent tout de même prendre un train jusqu'à Isolarmure, qui n'est pas connecté à la région de Galar par la terre. Ce passe de train n'est par ailleurs pas donné, ce qui signifie que n'importe quel dresseur ne peut pas débarquer sur l'île. Même si vous parvenez à arriver sur l'île, Pyrax n'apparaîtra que si le climat est ensoleillé et ne quitte son nid qu'une fois par jour. Donc, vous pouvez voir pourquoi Pyrax est un Pokémon si difficile à trouver et étudier, et pourquoi beaucoup d'aspects de sa biologie restent un mystère. Pyrax est un Pokémon si rare, puissant et mystérieux qu'il a même été considéré comme un dieu par les civilisations antiques d'Unys !
Il y a eu un grand débat parmi les écologistes Pokémon à propos de si Pyrax est territorial ou simplement timide. La preuve avancée pour prouver que les Pyrax sont timides est leur habitude à n'affronter les autres Pokémon et les humains qu'en dernier recours. Non seulement ceci, mais ils ne sortent de leurs nids que si nécessaire, comme pour chasser ou se protéger et leur stade larvaire, Pyronille, des intrus. Mais la preuve avancée pour affirmer que les Pyrax sont territoriaux est aussi précieuse. Certains écologistes Pokémon croient que Pyrax fait fuir de peur toute menace potentielle de leurs nids en utilisant les écailles embrasées. Nous n'avons aucun moyen de savoir laquelle des deux est vraie, puisqu'atteindre Pyrax est une tâche très compliquée.
Malgré tout cela, les chercheurs ont mis la main sur un spécimen dans un but d'étude. Les recherches effectuées sur Pyrax montrent que sa fourrure a évolué de façon à protéger son corps de l'endroit où il vit, devenant très épaisse. C'est aussi le cas pour Pyronille. Avoir une fourrure très épaisse aide ces Pokémon non seulement à repousser le sable de leur corps, dans le cas des Pyrax vivants dans le Château Enfoui, mais aide aussi à empêcher les champignons de pousser sur leurs corps en ne laissant pas l'humidité excessive de la Jungle Sombreuille infiltrer leurs fourrures. Les Pyrax vivant dans la Mer Isol'Îlots ont aussi une fourrure très épaisse, puisqu'elle agit toujours comme un moyen de rafraîchir leurs corps, ce qui est probablement la seule raison pour laquelle ils quittent leurs tanières. Une autre adaptation du corps de Pyrax est sa façon de pondre ses œufs. Particulièrement étrangement, contrairement à la majorité des œufs Pokémon qui ont une coquille dure en calcium, les œufs de Pyrax sont recouvert d'une fourrure. Pourquoi le corps de Pyrax a décidé de remplacer les coquilles de calcium par des recourtes de fourrure est toujours un mystère, à l'image du Pokémon.
Tokotoro
Des chercheurs ont essayé d'étudier le corps de Tokotoro, mais en vain. Non seulement il difficile d'accéder à lui dans ses ruines en voyageant à travers le déroutant Désert Haina, et si vous arrivez à atteindre les Ruines de l'Essor, si Tokotoro estime que vous n'êtes pas suffisamment fort, il n'apparaîtra pas. Certains spéculent que son corps entier est fait de bois et qu'il se régénère après les combats en utilisant son talent Créa-Herbe. L'histoire de Tokotoro est actuellement un mystère, mais les scientifiques travaillent très durement pour en savoir plus à propos de comment cette divinité gardienne fonctionne et vit.
Bien que Tokotoro soit communément perçu comme paresseux et irresponsable pour ne pas remplir son devoir de divinité gardienne depuis l'Antiquité, il est l'un des Pokémon les plus importants dans l'écosystème dans lequel il vit. Grâce à son talent Créa-Herbe, Tokotoro peut créer de la végétation de nulle part et faire germer des arbres entiers comme s'ils étaient simplement jeunes. Bien que ça ne semble pas si nécessaire étant donné combien de Pokémon vivant dans le désert se sont adaptés à vivre dans des conditions complètement contraires à celles que Tokotoro peut fournir, beaucoup d'habitants bénéficient de sa capacité de générer des oasis où que ça le chante. En formant des oasis dans des zones qui ont été irriguées par le jaillissement soudain d'aquifères souterrains, Tokotoro peut enrichir l'environnement en le rendre plus accessible à plus de formes de vie qui seraient sinon incapables de voyager jusqu'à des zones si arides. Des Pokémon comme Plumeline, Charmillon et Piclairon aident tous à diversifier la flore de la zone en transportant de toutes nouvelles graines et du pollen d'autres biomes, qui peuvent pousser bien plus rapidement grâce à l'aide de Tokotoro. Maintenant, la divinité gardienne ne prévoit pas de transformer le désert en prairie. Il aide seulement à diversifier l'écosystème, donc ne vous inquiétez pas qu'il change trop le paysage et perturbe l'équilibre du Désert Haina. Maintenir l'équilibre en n'exagérant pas dans l'utilisation des ses pouvoirs est encore le travail de Tokotoro. Même s'il peut être jugé comme fainéant parfois, il sait mieux maintenir sa réputation au moins décemment après l'incident du Bradley Prix.
Conclusion
J'espère que cet article a permis à certains de nos lecteurs de réaliser que les déserts peuvent être tout aussi excitants que les forêts exubérantes, les volcans ardents, les océans profonds et les montagnes gelées. En surface ils peuvent paraître vides et ennuyeux, mais je peux assurer qu'ils sont remplis jusqu'à la moelle par de la vie sauvage excitante avec autant de Pokémon incroyables ! Ce fût ainsi une autre édition de Pokébiologie et nous espérons vous retrouver pour le prochain article !
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